Trouver du travail

Le sujet est omniprésent et fait l’objet d’innombrables chroniques. La pénurie de main d’oeuvre qualifiée est toujours présente à l’esprit des professionnel·le·s RH et des entrepreneur·e·s dans de nombreux secteurs.


Pourquoi la pénurie de main-d’œuvre qualifiée est-elle toujours un problème?


Les causes ont peu changé: la demande de personnel, comme dans les aéroports ou dans le secteur de l’événementiel et de la restauration, a été extrêmement élevée après la fin de la pandémie. Cela s’explique par le fait que les entreprises qui ont survécu à la crise sanitaire sont sorties de leur hibernation et ont dû s’adapter à des attentes d’un niveau prépandémique. Cependant, cela n’est toujours pas possible dans de nombreux lieux.

Pendant la pandémie, les professionnel·le·s ont eu le temps de réfléchir longuement à l’impact de leur travail dans leur vie future. Le mouvement visant à placer la vie, plutôt que le travail, au centre de l’existence a conduit de nombreuses personnes à choisir activement plus de flexibilité et, grâce à l’intérim, à décider quand, où et combien de temps elles veulent travailler.


Un autre facteur est l’évolution de la rémunération dans certaines professions


Les salaires dans le secteur de la restauration en Allemagne et en Autriche ont augmenté plus rapidement qu’en Suisse. Cela peut être l’une des raisons d’une baisse de l’immigration de la main-d’œuvre qualifiée, même si les chefs gagnent aujourd’hui CHF 8.30 de plus par heure qu’au début de l’année, en fonction de leur niveau de formation. En mars dernier, nous avons publié les résultats d’une enquête menée auprès de nos Cooplers travaillant dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, dont il ressort qu’un tiers seulement était convaincu de reprendre leur ancien emploi.

Des événements imprévus, comme le besoin d’un grand distributeur de 800 personnes à court terme pour répondre à de nouvelles exigences de sécurité afin d’empêcher la propagation du COVID-19 ou une entreprise dont l’ensemble des employé·e s sont malades (comme l’a récemment rapporté le journal suisse NZZ). À court terme, de telles pénuries de main-d’œuvre qualifiée peuvent causer des dommages considérables aux entreprises qui ne sont pas préparées. C’est l’une des raisons pour lesquelles les entreprises intègrent de plus en plus des pools de main-d’œuvre flexibles directement dans leur planification RH.


Quelle est la main-d’œuvre qualifiée qui manque actuellement en Suisse?

La pénurie de main-d’œuvre qualifiée touche non seulement le secteur de l’artisanat et des métiers spécialisés ainsi que les professions dans les disciplines STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), mais aussi le secteur de la logistique, les soins infirmiers et les professions de la santé, ainsi que l’industrie de l’événementiel et de l’accueil.

Que peut-on faire pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée? En tant qu’agence de placement digitale, nous luttons activement contre ce problème grâce à notre plateforme où nous mettons en relation les entreprises avec des professionnel·le·s qualifié·e·s de manière très efficace.

«Nous répondons à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée en offrant aux employé·e·s, une flexibilité qu’ils ne trouvent pas de manière conventionnelle grâce à notre approche numérique. Cela incite de nombreux profils qualifiés (par exemple dans le secteur de la santé publique) à réintégrer le marché du travail ou à rester fidèles à un secteur. Nous rendons accessibles des segments du marché des talents qui restent souvent fermés aux entreprises», explique Yves Schneuwly, Chief Commercial Officer de Coople.

Découvrez-en plus sur la manière dont nous mettons en relation un vaste pool de travailleurs et de travailleuses temporaires et externes avec des entreprises, rapidement, de manière transparente et indépendamment des horaires et de la localisation.