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Trouver du travail

Avec les avancées technologiques il est de plus en plus fréquent de voir des gens travailler dans un café, dans le train ou à  domicile. En Suisse, avant 2009, seuls 3% des entreprises ont avoué le pratiquer, aujourd’hui le home office ou télétravail est plébiscité par de plus de 28% des salariés suisses.

Pour beaucoup, travailler au bureau signifie: pas moyen de se concentrer plus de cinq minutes sans que quelqu’un vous adresse la parole, vous propose un café ou des gens trop bruyants au téléphone. Sans compter, parfois, les tensions ambiantes qui peuvent affecter la productivité d’un salarié. Les solutions ? Il n’en existe pas des milliers…

Meilleur équilibre vie privée, vie professionnelles
Le travail prend tellement de temps que parfois, la vie de famille en pâtit. Il est donc essentiel pour un salarié de pouvoir trouver un juste milieu entre travail et famille. En effet, la grande majorité des télétravailleurs considèrent que ce type de travail leur permet d’avoir plus de temps avec la famille le matin et le soir, d’être plus disponibles pour répondre aux besoins de leurs enfants, les préparer pour la garderie ou l’école le matin et les accueillir au retour. Plusieurs personnes interrogées indiquent pouvoir intercaler des tâches ménagères ou de petites réparations ou courses dans leur journée de travail et se libérer ainsi plus de temps pour la fin de semaine.

Une question culturelle?
La flexibilisation du travail passe par un changement de culture, a relevé le directeur de Swisscom Urs Schaeppi. C’est ce que montre aussi une étude de la haute école de psychologie appliquée de la HES mandatée par Work Smart. L’étude a été menée auprès de neuf entreprises qui ont mis en place le télétravail ou qui sont en train de le faire.

Elle a permis de mettre au point un guide de conseils. Les dirigeants doivent avant tout changer leur façon de penser, ont expliqué les auteurs de l’étude. Ils doivent comprendre qu’un employé absent n’est pas forcément inoccupé. Les entreprises qui n’exigent plus une présence physique, mais définissent des objectifs sont des employeurs plus attractifs. Les employés sont plus productifs ou créatifs. Cette démarche favorise l’embauche notamment de la nouvelle génération.

Calme et flexibilité plébiscité
Selon la HES (FHNW) qui a mené une nouvelle enquête en ligne auprès de 473 personnes, principalement en Suisse alémanique, on apprend que parmi les habitués du Home office, le temps de travail se répartit en moyenne à 50% dans l’entreprise, à 20% à domicile, à 20% chez les clients et à 10% en déplacement. Quatre personnes interrogées sur cinq jugent leur marge de manœuvre « grande » ou « très grande ». Parmi les avantages que soulignent les adeptes figurent notamment la possibilité de travailler sans être dérangé (95% des réponses), la flexibilité des horaires de travail (92%) et la réalisation de tâches impossibles à faire au bureau (88%). Du côté des inconvénients, les échanges informels spontanés avec leurs collègues manquent à 54% des personnes interrogées. Ce besoin de relationnel, même hiérarchique, se retrouve dans le souhait exprimé de retrouver leurs collègues après deux jours de travail à domicile en moyenne, et leur chef après 4,5 jours.

Une solution face aux trains et aux routes bondées
En effet, alors que les transports sont de plus en plus bondés aux heures de pointes et que les cantons doivent y trouver des solutions (comme celui de Berne qui cherchait à décaler les horaires de début des cours). Le télétravail permettrait de désengorger trains, bus, métros, routes et autoroutes. Si ces 41’500 personnes travaillaient effectivement un jour par semaine à leur domicile, la diminution du trafic pendulaire serait même plus importante, par exemple, que la diminution de trafic réalisée par le recours à l’ensemble des P+R de la région lausannoise, pour un coût par ailleurs bien moindre. Cela engendrerait non seulement un gain de confort pour les usagers restants mais aussi un gain financier non négligeable, étant prouvé que l’État et la collectivité prennent en charge une part du déplacement.

Le travail flexible exige une culture de direction saine, basée sur la confiance et non le contrôle. Si vous venez d’introduire le Home Office dans votre entreprise, il peut être nécessaire, notamment au début, de convenir de feedbacks réguliers quant à l’avancement du travail. Pour ce faire, des outils de communication et de collaboration, comme un fichier de sauvegarde commun ou une fonction de chat, peuvent être d’une grande utilité. Vous pouvez ainsi procéder à des échanges quant à l’avancement de vos tâches. Enfin, il vaut la peine de tester le Home Office en tant que chef également.

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